La transition écologique et la nécessité d’une approche nouvelle dans l’analyse des sites et la conception du projet.
Face au dérèglement climatique, il est nécessaire d’adapter notre façon de travailler, de se déplacer, se nourrir, consommer etc…
Pour les architectes comme les urbanistes, il s’agit également de proposer une réponse qui soit à la mesure de ces enjeux. Puisque s’y ajoute le déséquilibre grandissant entre métropoles et ruralité, dans l’accès aux équipements, aux soins, à la culture ou même aux commerces de proximité. La désertification de certains territoires et la saturation de certaines agglomérations, tout comme le manque d’investissement dans certains quartiers ou localités, créent un déséquilibre face auquel il est nécessaire d’agir : les politiques de l’état, des régions et des villes (dispositifs petites villes de demain, revitalisation des centres-bourgs, projets ANRU et autres politiques de la ville ou en faveur de la ruralité sont conçus pour y remédier).
Il s’agit aussi de lutter contre l’étalement urbain, et de permettre à tous de vivre dans cadre de vie qui permette à chacun de s’épanouir tout en préservant les ressources de notre environnement. A l’heure de la loi sur le zéro artificialisation nette, il est nécessaire de maîtriser notre impact sur les environnements naturels encore préservés et de requalifier les villes afin d’y réintroduire des espaces végétalisés, y retrouver de la biodiversité, minimiser la pollution et les surchauffes estivales favorisées par les phénomènes d’îlot de chaleur urbaine, et permettre une résilience face des événements climatiques de plus en plus intenses voire extrême.
La nécessité de rénovation thermique, provoquée par la hausse du coût des énergies, s’impose à une grande partie de notre patrimoine notamment ancien. Elle s’accompagne d’un besoin de restructuration des bâtiments comme des espaces publics, afin de s’adapter aux nouveaux usages contemporains (décloisonnement des espaces de travail comme de vie, arrivée de la fibre et télétravail, mise en accessibilité et aux normes, nouvelles mobilités douces ou véhicules électriques, bornes de recharge et wifi dans l’espace public… Tant de nouveaux usages qui nécessitent souvent des aménagement ou des transformations de nos cadres de vie.
En terme d’architecture, il s’agit de proposer une conception architecturale adaptée aux nouveaux enjeux que sont la nécessité de réduction de nos consommations d’énergies (fossiles notamment), de la décarbonation des matériaux et précédés constructifs, du recyclage des déchets au bilan carbone sur tout le cycle de vie d’une opération. Il est ainsi nécessaire de réduire l’empreinte carbone dans l’acte de construire ou d’aménager, privilégier les ressources locales. Réduire les bilans carbones des constructions par l’emploi de matériaux bio et géo-sourcés. Concevoir des bâtiments efficaces et peu énergivores. Organiser le tri et recyclage voire compostage ou autre valorisation des déchets. Autant d’enjeux nouveaux à intégrer à la conception afin de proposer des solutions adaptées et maîtrisées dans leur mise en œuvre.
La conception bioclimatique de l’architecture se détermine d’abord dans la conception performante de l’enveloppe de sa volumétrie avec le choix des matériaux et systèmes constructifs, et s’accompagne de la définition de systèmes de ventilation et de chauffage performants, si possible alimentés par des énergies renouvelables ou le moins émissives en CO2 que possible et intégrés harmonieusement à l’architecture.
Nous sommes enthousiastes à l’idée de participer à la transformation de nos cadres de vie en réponse à tous ces enjeux qui feront le 21e siècle.
